Il y a quelques jours, j’ai entendu une petite chronique philo sur France culture « Pourquoi est-il normal d’être anormal et vis et versa ». Je l’ai écoutée, réécoutée… et de nombreuses questions ont émergé…
Tout commence par la description de la nouvelle publicité du Ministère des solidarités et de la santé, sur les risques méconnus d’une consommation régulière d’alcool. « On peut voir un homme pas spécialement âgé ni spécialement ivre, pas spécialement en mauvaise santé ni en mauvais état, autrement dit un homme normal, s’effondrer (à cause d’un malaise cardiaque), sur ce qui ressemble au pont de Grenelle… suivi du slogan : l’alcool c’est pas plus de 2 verres par jour et pas tous les jours »
La journaliste est alors troublée, sur l’argument du « normal ». Cette consommation modérée, sans excès, celle qu’on croit précisément « normal », sans danger, serait peut-être en fait… dangereuse. Je vous laisse l’écouter ou la lire pour philosopher sur la frontière entre le normal et l’anormal…
La question qui moi m’intéresse, est de savoir quelle influence peut avoir cette information sur notre mental? Cette information mais aussi toutes les autres qui nous sont transmises en permanence … sur notre santé, sur notre alimentation, sur notre productivité, sur notre manière de nous comporter, de consommer, sur l’environnement …
Faire le constat que nous ne sommes pas dans la norme ou bien à la hauteur, nous permet-il de nous améliorer? Ou cela développe t’il des sentiments négatifs de résignation, de peur, d’anxiété, de culpabilité, de dévalorisation…?
Est-ce que cette pression mentale permanente, cette quête de perfection n’influence t’elle pas aussi notre corps (problème de sommeil, maux de tête, douleurs au niveau du cou, du dos, du ventre…crise cardiaque)?
C’est pour moi dans cette situation, que le lâcher prise prend tout son sens! Cessons de culpabiliser, de vouloir être parfait, de nous conformer, soyons plutôt conscient, bienveillant et intelligent! Et profitons…
A bientôt
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